ULTIME DÉCLARATION D’UN PAUVRE
Jésus je suis au pied de Votre Croix.
Je suis assis au pied
de Votre Croix.
J’aime être à l’ombre et au soleil de Votre Croix.
Mais alors qu’ai-je à faire du monde ?
Je le supporte.
Il me supportera.
Cependant désormais je ne lui ferai plus de concessions
-ce genre de concessions qui enterrent l’âme dans le néant.
Ce
matin je Vous fais ma déclaration d’un pauvre.
En vertu des articles suivants :
les versets du psaume 124
et surtout certains des psaumes 126 et 127.
A part cela je n’ai vraiment plus rien à déclarer.
Adieu
-ou plutôt « à diable ! »
ambition, pognon et considération
-sauf s’ils sont envoyés par Vous –
Je veux être appelé « minable »
par tous les suppôts sataniques
de la société mercantile approchant sa phase terminale !
Jésus je ne
veux plus de vie au détriment de Vous !
Vous pouvez m’accorder fortune, honneurs, pouvoir
-je les accepterai puisque c’est Votre volonté-
mais
j’ai préparé mon paquetage de SDF
-de Sage Dans la Foi ; d’ermite champêtre et forestier-
pour quand s’écroulera la société via toutes les Tribulations.
Pour la cas où le grand Monarque arriverait de mon vivant.
Pour le cas où la France envahie de tous
les côtés
il ne resterait plus que débâcle et fuite, exil
et sauve-qui-peut christique.
Je renie
et rejette
la pensée unique inique.
J’attends l’Avertissmenent
et le Châtiment.
Aussi,
Jésus je suis au
pied de Votre Croix.
à la Croix du Dan
Lundi 9 Février 1998.
Du psaume 124 :
« Ceux qui se confient en Yahvé sont comme le mont Sion qui ne peut être ébranlé, qui est afermi pour toujours ».
Du psaume 126 :
« Si Yahvé ne bâtit la maison, en vain travaillent ceux qui la bâtissent. Si Yahvé ne garde la cité, c’est en vain que la sentinelle veille. C’est en vain que vous
vous levez avant le jour et que vous tardez à vous reposer et que vous mangez le pain de la douleur. Yahvé en donne autant à son b ien-aimé durant le sommeil ».
Du psaume 127 :
« Heureux qui craint Yahvé et qui marche dans ses voies. Car tu jouiras du travail de tes mains, tu seras heureux et comblé de prospérité. Ton épouse sera comme une vigne fertile à l’intérieur
de ta maison. Tes fils comme des plants d’olivier autour de ta table. Ainsi sera béni l’homme qui criant Yahvé ».