LETTRE À CÉLINE
Comme je regretterai toujours
ces livres et ces films que je n'ai pas songé à te prêter ; ces mots que je n'ai pas écrits pour toi ! Bien sûr je ne voulais surtout pas te distraire de tes études ; or tu ne m'oublies pas et c'est alors
que tu as quitté la région, que tu es finalement pour moi plus présente ; que je te sens tout près, plus intensive, plus palpitante. Pour toi, je serai ce que tu voudras, ce que tu ressentiras. Et même si je disparais
de ta mémoire, cela n'aura pas de conséquence. Pour moi, tu seras celle que j'ai comprise une fois qu'elle était partie. Tu es la fleur qui continue de croître ailleurs ; je reste celui qui demeure pour ciseler le souvenir de
ton passage. Céline d'ici et de si loin, tu hantes encore parfois la résidence ; je veux t'y conforter mais surtout pas t'exorciser.
Evidemment, je dois reconnaître que tu es l'étudiante qui m'aura le plus impressionné par ses qualités. Intelligente, certes, ipso facto,
préciserai-je. Sensible, oui mais bien maîtresse de tes sentiments. Musicienne, cinéphile curieuse des films forts, sensible à la poésie – sans doute plus que moi. Mignonne d'un charme spécifique, à mon
sens dû à tes origines vietnamiennes - par ton père. Et fille de médecin, ce qui avive la dorure du blason. Je pressens que tu peux distiller une disposition innée pour l'autodéfense : ne te détournera
pas de ton chemin qui aura l'incongruité de le faire. Peut-être pressent-on dans le dormant de ton cœur la possibilité d'un déchaînement de vagues retenues ? Peut-être aurais-tu la force d'une métanoïa
dure en cas d'urgence ? Cela pour conclure qu'il ne faut surtout pas chercher à te définir une bonne fois pour toutes. Je puis toutefois me porter garant quant au pouvoir, insoupçonné sans doute, qui t'a été donné
de te forger une vie intérieure inexpugnable. En conclusion tu possèdes tous les atouts pour te conduire dans la vie en femme forte, sans pour autant perdre ton âme.
Quant à moi, je poursuis, artisanalement, l'écriture et l'édition de pages mesurées et ciselées, pour ne
pas perdre la plume, en prévision des textes majeurs que je serai tantôt appelé à rédiger – sans doute en collaboration avec des maîtres spirituels. Déplorant certes les ravages causés par la nouvelle
éducation nationale fomenteuse d'illettrisme, je ne condamnes pas notre époque, malgré tous les risques et toutes les décadences dont elle se trouve lardée, et je me réjouis de la brusquerie avec laquelle, de plus
en plus, elle nous presse de considérer et d'accepter tous les changements – voire d'en être les promoteurs.
Deux exemples, au passage, de ces évolutions-révolutions. Est parue au Jardin des Livres, sous la plume du docteur Hans-Joachim Zillme, une étude
intitulée L'Erreur de Darwin, 440 pages, 23,90€. « Spécialiste dans l'archéologie pré-diluvienne, le Dr Zillmer nous emmène dans une enquête aux quatre coins du monde pour nous montrer que les
archéologues classiques ont toujours triché, en laissant de côté les découvertes 'bizarres' qui ne collaient pas à la chronologie darwinienne! Comment en effet expliquer la présence d'outils humains dans des
strates aussi vieilles que celles du dernier âge glaciaire ? Pourquoi l'Antarctique n'était-il pas recouvert de glace auparavant ? Et surtout comment expliquer que les côtes de l'Antarctique figurent sur les cartes maritimes anciennes,
comme si elles n'avaient jamais été recouvertes de glace ? Comment expliquer aussi ce sceau sumérien, vieux de 4500 ans, qui montre l'emplacement de toutes les planètes du système solaire alors qu'à l'époque
on ne pouvait même pas les distinguer à l'œil nu ? Et comment justifier les traces de pas humains à côté de celles d'un dinosaure, découvertes par centaines dans les plaines texanes de la Paluxy River et ailleurs
dans le monde ?A toutes ces questions qui embarrassent la science politiquement correcte d'aujourd'hui, et à bien d'autres, ce livre répond de manière extraordinaire et met en pièces la théorie de Darwin. Car le Docteur Zillmer
a été forcé de le reconnaître grâce à toutes les découvertes 'bizarres' du XX° et XXI° siècles : la théorie de Darwin ,ne tient pas... Le Dr Zillmer est paléontologue-géologue
de réputation mondiale, et membre de l'académie des Sciences de New-York » (Extrait du catalogue du Jardin des Livres).
Deuxième exemple toujours à ces mêmes éditions, et sous la plume entraînante de son fondateur Pierre Jovanovic : « Le
Mensonge universel » 240 pages, 21€. «Le plus grand mensonge de l'Histoire des religions est celui du Livre de la Genèse dans lequel il est écrit qu'Eve est née d'une côte d'Adam, et qu'à cause de
la pomme mangée dans le jardin d'Eden, elle a conduit l'Humanité à sa perte. Pourtant, une tablette sumérienne (antérieure de 1500 ans à l'invention de l'écriture hébraïque) prouve que le rédacteur
du Livre de la Genèse a plagié ce texte et l'a modifié pour exclusivement se venger des femmes. 1) Le « serpent » était en réalité un conseiller qui a encouragé un dieu à séduire
des jeunes déesses. 2) Ce dieu s'était mortellement empoisonné dans un jardin en mangeant des plantes. 3) Il a été maudit par unes déesse. Et bien sûr : 4) de la côte de ce dieu est née...une
autre déesse. Conséquence de ce plagiat répandu par les Hébreux, par saint Paul et par saint Augustin : les prêtres, les rabbins et les imams ont avili, culpabilisé et manipulé hommes et femmes en
brandissant le 'péché originel' accusateur qui, finalement, n'est qu'un pur mensonge. Le Mensonge Universel comprend l'analyse du texte sumérien, son historique , l'adaptation littéraire, la table de correspondances, et bien sûr
la traduction de la tablette originale, réalisée par un grand spécialiste, le Professeur Attinger, assyriologue de l'Université de Berne. Découvrez l'incroyable histoire de cette tablette sumérienne qui montre que
toutes la théologie judéo-chrétienne a été construite sur un pur mensonge ». (Extrait du catalogue du Jardin des Livres).
Auguste Marseille Barthélémy, (1796-1867) poète satirique marseillais, disait : « L'homme absurde
est celui qui ne change jamais ».Heureusement, grâce aux nouvelles découvertes scientifiques, aux récents travaux des historiens et des archéologues ; bien des pans d'un présupposé savoir basculent
dans la fosse de l'erreur et du mensonge. Ainsi je me pose en veilleur, à la recherche et à l'écoute des nouvelles connaissances qui extirpent l'homme de la sclérose des convenances et des programmations. Et cela dans, absolument,
tous les domaines. Passionnante – et mouvementée – perdure la vie de l'être éveillé !
« Fleur, en joue ! » cela veut dire : laissons là tous les mensonges du Passé pour
brandir les vérités qui réconfortent, qui ressuscitent ! « Fleur, en joue ! » cela veut dire : arrêtons de reléguer la poésie dans un genre littéraire mineur et bâtard
utilisé trop souvent pour vagir des niaiseries ! « Fleur, en joue ! » cela veut dire : tu es la première à qui je dédie un recueil entier ! « Fleur, en joue !
cela veut dire : je brave le Temps, ses limites et ses conventions, puisque certaines pages que je t'offre ont vu le jour avant ta naissance ! « Fleur, en joue ! » cela veut dire encore : laissons les
fleurs d'En-Haut nous attirer, nous élever, nous sauver et sauver notre âme ! Mais, « Fleur, en joue ! » cela veut initialement dire : je suis un soldat de la (vraie) poésie, qui peut manier le chardon,
l'ortie et le cactus ! « Fleur, en joue ! » cela veut dire : prends cette brassée de mots, de phrases et de feuillets ; si le tout n'a pas été composé en pensant particulièrement
à toi, c'est à toi que je l'offre – déjà parce que je ne vois vraiment pas quelle fille – quelle femme – pourrait le mériter plus que toi ! « Fleur, en joue ! » cela
veut surtout dire ce qu'immanquablement cela pourra dire d'autre dans le futur. A toi, Céline d'ici et de si loin !
Dijon, Résidence étudiante internationale « Studea Clos-Morlot »
Lundi 30 Mars 2009.
Paru sous le titre « Dédicace » en pages 9
à 13 de « FLEUR, EN JOUE ! » - JePublie – ISBN 978-2-9516161-8-9 – Juin 2009 – 179 pages.
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PRÉFACE DE « L’AMOUR
ALCHIMISTE »
J'ai lu "L'Amour alchimiste-no comment!" avec attention et me suis dit que c'était la moindre des choses que de vous faire part de
mon sentiment, étant une fan régulière et attachée !
Je
crois que ce qui m'a le plus frappée dans ce recueil - peut-être était-ce déjà présent dans les précédents, mais mon esprit n'y a pas prêté attention - c'est la disparité des sentiments
qui transparaissent dans chaque écrit. Et c'est ce qui vous ressemble d'ailleurs, même si j'ai découvert certains traits par mails et non durant mon passage au Clos-Morlot.
Il y a le fil conducteur, ce qui semble le plus vous inspirer en ce moment, l'amour, le fort sentiment de paternalisme, notamment pour Noujeiba,
* mais aussi certaines femmes et filles en général. Puis les revendications, les emportements contre certains types de personnes ! Je ne vous ai jamais vu en parler de vis-à-vis, mais par contre j'ai déjà
ressenti cette amertume par écrit, contre certains responsables de X... par exemple. Et en parallèle de tout ça, une certaine fragilité, non pas forcément peur, mais sensation que vous êtes attentif à tout, tout
en sachant que la mort ou bien d'autres évènements pourraient entacher les instants présents. Ces différents traits de caractère semblent non pas rivaliser mais se compléter dans ce recueil, au grand plaisir des lecteurs
qui y trouvent une vraie personnalité.
Ça me fait plaisir que vous
continuiez à écrire, je craignais de ne voir trop souvent une date assez éloignée, inscrite en bas des poèmes, mais au vocabulaire et au contenu de certains non datés, je soupçonne une inspiration récente.
"Bonne Continuation !" est de mise, même si je ne doute pas du "bonne" ! Affectueusement !
Céline NGUYEN
*La « Lettre à Noujéiba »
est désormais publiée dans « Cœur sans Frontière ».
« L’AMOUR ALCHIMISTE »
www.nicolas-sylvain.jimdo.com