Poésies en espagnol.

SIMPLEMENTE…

 

                                    para Laura Olivera

 

El bosque;

La nieve;

El viento;

El cielo;

El canal;

La Otra Dimensión;

El despertador de la consciencia

Y el despertador

         del alma de mi similares;

Más lejos

Una joven mujer

O una muchacha:

¡Tienes allí las razones

         de mi pluma!

 

___________

 

 sabado 21 de diciembre de 2013  - Edité dans "LE POETE, CE ROI"

www.nicolas-sylvain.jimdo.com

 

 

¡ Pobre don quijote !

 

 

¿Ana Hermosa

             pero dónde está?

¿Ana Hermosa

             pero qué haces?

¿Ana Hermosa estás en Chechenia?

¿Ana Hermosa estás en Bélgica?

¿Para comer mermelada

             de patatas fritas?

¿O raviolis al pistacho?

 

Aquí en Francia

             yo quise jugar

A Don Quijote…

Pero no encontré

             cabello que convenía;

Pero no encontré

             el menor Rocinante;

Entonces monto

             un viejo asno

Que me echa en la charca…

Y non encontré tampoco

             un Sancho Panza:

Estoy rodeado solamente

             de zombis tupidos.

Y no encontré tampoco

             una Dulcinea:

Esto rodeado solamente

             de pavas con cintas.

Me voy a suicidar

             con un suicidio belga:

Y voy a traga

             una manguera…

 

¿Ana Hermosa

             pero dónde está?

¿Ana Hermosa

             pero qué haces?

 

 

 Coeur sans Frontière" - www.nicolas-sylvain.jimdo.com

 

 

FILIACIÒN 

 

Soy el zorro de las Cartas.

Desde siempre.
Todo pasa

            y yo permanezco.
Yo hace salón a veces

            en los cementerios.
Soy el prior sin etiqueta

            y sin frontera.

Soy el hijo espiritual

            de Cervantes

            y Teresa d'Avila.

Y Dios me da

            la indiferencia,

En un mundo

            que va a desaparecer.



Jueves 7 de mayo 2015

Chamades. Dans l'orgue, un jeu d'anche est dit en chamade lorsque ses tuyaux sont posés à l'horizontale, en général postés sur la face avant du buffet, de sorte qu'ils soient bien visibles et parlent directement dans la salle ou la nef. Étant visibles, les tuyaux de chamades sont toujours plus soignés que ceux qui sont enfermés dans le buffet. Bien que faisant partie des éléments sonores, ils constituent aussi un élément décoratif. Ainsi le bord du résonateur est généralement ourlé et le métal brillant peut même être doré. C'est surtout dans l'orgue ibérique de la période baroque que se sont multipliés les jeux d'anche en chamade : Orlos, Cro orlo, Dulzayna, Viejas (Viejos, Viegas), Chirimía, Regalia, Gaitas, Trompeta de Batalla, Trompeta Imperial, Trompeta Magna, llamada, etc. (Sources : Wikipédia)

PORQUE...

 

Tu ne me connais pas, je ne te connais pas.

C’est par la magie de l’e-mail que nous correspondons.

Pourtant comme un écho de communication

me crie que dans une autre vie

                     nous étions quelqu’un l’un pour l’autre.

Je t’écris « tu »

tu m’écris « tu » tout simplement :

 

Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa…

 

Ah  ! Si j’ai quand même une photographie de toi

-celle de ce journal littéraire-

tu t’y montres Espagnole, bien sûr

mais lionne avec des yeux qui partent en flèches

                     à la conquête de tout de tous ;

des yeux tout chauds de braise ardente et d’ombres.

Clairs tes cheveux ruissellent

enluminant ton sourire à croquer :

 

Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa.

 

Mais attention danger :

on ne rencontre pas un tel visage impunément

sans prendre une alerte en plein cœur ;

lorsque passe Ana Hermosa

mâle téméraire prend garde en croisant son regard,

il étincelle de cent mille étincelles

                     à tes risques et périls !

 

¡Ah ! Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa…

 

J’ai donc l’âge de ton père

pourtant le temps demeure un leurre :

c’est nous qui passons mais pas lui.

Nous allons vers l’Eternité

-qui est absence de temps-

par toi nous la frôlons déjà.

Autour de toi tout frémit d’ailes

                     de fée loin des calendriers :

 

Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa…

 

Jeunesse n’est pas qualité mais promesse.

Et dans tous les champs du repos

-et du dernier silence-

dorment tant de morts jeunes et de jeunes morts !

La jeunesse dit « peut-être »

mais l’âge mûr dit « c’est certain ».

Je t’ai attendue tant de temps ;

 

Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa…

 

Il faut se faire d’autres raisons ;

on me l’a dit, je n’y crois pas :

je serais du bois du bronze et du brocard

des Lorca, Péguy, Prévert…

A cela je ne croyais pas il a fallu qu’on me l’assène

tant, que je dois écrire pour toi :

 

Ya que eres mi bonita

                     pequeña Princesa…

 

Je paressais dans la tiédeur

                     de mon gîte de Français moyen,

lorsque des USA, de Grèce, du Canada

                     fusèrent à moi : adoubements, reconnaissances et félicitations

mais aussi force remontrances

                     pour être aimé de l’écriture et pour ne point écrire…

Qu’aurais-je bien pu brandir comme embryon d’excuse :

pas même d’être privé d’une égérie :

 

Ya que eres mi bonita

                     pequeña Princesa…

 

Depuis toi le temps, mon temps, s’est disloqué.

Je revois ma vie par morceaux :

vitraux gothiques et verres psychédéliques ;

lacs de turquoise et campagne délavée ;

musiques royales hoquets de bal-musette.

Je veux recomposer la partition des souvenirs :

 

Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa…

 

Je t’ai rêvée vivant au Moyen-Age

en cothardie avec brassards ;

avec un hennin haut, à cornes ou bien carré ;

avec la robe d’Eliette, la robe d’Hersande ou la robe de Bertrade.

Ou plus troublante la robe décolletée carrée

                     qui est d’azur et d’or,

avec les babouches d’Emeline :

 

Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa…

 

Par Teresa de Cepeda

                     y Aumada

Et par le très saint Jean Yepes ;

par Miguel de Cervantes Saavedra

                     et par Federico Garcia Lorca :

L’Espagne est en marche en mon cœur.

Je veux la découvrir et m’envoler à sa conquête :

 

Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa…

 

Je n’oublie pas les orgues et leurs chamades

qui sonnent et résonnent, étincellent ;

par Antonio de Cabezon et Juan Cabanilles,

Francisco de Arauxo.

Sais-tu que je puis même te composer

                     une pièce triomphante sur la trompeteria

à faire éclater sur les orgues

                     de Tolède à Salamanque en passant par Grenade ?

 

Porque eres la bonita

                     pequena Princesa…

 

Y por eso yo saludo a España

con los sentimientos más respetuosos

para su rey Juan Carlos I

Yo lamento no ser su súbdito.

Y por eso mi poesía se vuelve hacia tí

y con reverencia muy especial:

 

Porque eres la bonita

                     pequeña Princesa…

 

 Dijon - 1er Mai 2006

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 "Coeur sans Frontière" - www.nicolas-sylvain.jimdo.com

Tuyaux d'orgue en chamade (Espagne)