L’ESPRIT AVEC LES LETTRES VIA LE NET
Pour communier au vaste Monde, avant le Net, il fallait de l’argent, des visas et de longs voyages – ou bien encore des courriers postaux lents et hasardeux. Depuis le ciel numérique ; d’un clic,
la femme ou l’homme d’esprit sont tout de go reçus par leurs semblables intellectuels des grands lointains. D’où la suprématie de l’art d’écrire des lettres – « la stratégie
de Sévigné » – pour vivre en syntonie avec l’élite littéraire, spiritualiste, philosophe et humaniste du Monde nouveau. Certes, la lettre manuscrite, envoyée par la Poste, était comme porteuse
d’un peu de l’aura de l’expéditeur, et puis il y avait de beaux timbres – j’ai la chance honorifique de recevoir, encore parfois, de telles missives que m’envoie des USA Teresinka Pereira – mais le numérique,
plus mécanique, est un messager quasi-instantané – et qui, somptueux bonus – peut véhiculer photos, pièces jointes fournies et autres supports non forcément dépourvus d’une fragrance de la personnalité
qui les a intentionnellement choisis. Ah ! Quel serviteur magique demeure ce Net prompt à servir les esprits pour une communion lettrée enrichissante avec le Monde nouveau… Le Temps des comptes à rendre est providentiellement
servi par ce Net via lequel on écrit net ; pourvu que les mots soient pesés car ils s’envolent si vite et sont reçus, tout cru, par le lecteur au fin fond de la toile. La toile sur laquelle l’art du scripteur numérique
consiste, aussi, à faire scintiller des étoiles. Des Comptes à rendre mais pas forcément des comptes à régler. Plutôt des comptes à clarifier ; ce qui le long d’une vie de libertaire peut éclairer
les pourquoi. Des comptes à rendre comme un bilan comptable, au passif ou à l’actif existentiels, au bas desquels - vous, lecteur - vous pouvez vous retrouver.
Les séqunces de tout ce site danois vous
porposent des comptes rendus sur une vie lettrée -quoi que menée par un paresseux intellectuel élancé. Mais les mots y sont pesés. La première partie honore la prose ; la seconde est ciselée dans l'atelier des
rimes.
Mon sempiternel message pour vous est le rappel de
ces mots des frères Edmond et Jules de Goncourt : "Tout homme est écrivain à partir du moment où il a quelque chose à dire !" Désormais, la plume (et la souris) sont dans votre camp !
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DIEU RESTE À
LA BARRE !
Je lis,
relis souvent le Livre
qui restera sur terre
quand tous les autres seront évanouis en fumée.
Il a pour nom « Le Livre »
-biblos, en grec.
Moi le « carriériste
-petit »-
pour ce qui est de l'édition papier ;
j'ai prévu lorsque j’y reviendrai
de n'imprimer qu'un seul titre
-conservé dans mon étable d'e-books-
les autres étant jeux de l'esprit
-l'esprit commun à tout auteur mortel évitant l'Eternel.
Ce livre-là : « Mater castissima »
mérite quelque tirage avant le Châtiment.
Il est inspiré
par l'Esprit avec « E » majuscule.
Voici pour ma contribution
de Chrétien de formation et de destination.
Nonobstant je ne condamne les livres fondateurs des autres religions ;
il n'est qu'un seul Dieu et plusieurs religions
que Dieu inspire
aux hommes et dont Il reste maître
(Il peut intervenir quand bon Lui semble
si l'un de Ses prophètes L'a un peu mal compris).
Dieu peut interpeler la terre à tout moment
par quelque moyen bien à Lui
-tel que le narre La Bible.
Que nul ne détale en courant face au Coran, à la Thora !
Dieu seul est le mobile des religions ;
foin des querelles de boutiquiers
et des embrouilles théologiques !
Et rappelons-nous surtout que
tuer pour l'amour de Dieu est l'impardonnable péché !
Du psaume 21 :
« Les frontières les plus reculées de la terre se souviendront du Seigneur et se convertiront à Lui.
Et les familles de toutes nations se prosterneront devant Lui.
Car au Seigneur seul il appartient
de régner : c'est Lui qui domine sur toute nation.
Tous engraissés de la terre mangeront et adoreront ; en sa présence se prosterneront
tous ceux qui sont destinés au tombeau.
Et mon âme vivra pour lui : et ma postérité Le servira.
La génération qui doit venir annoncera le Seigneur ; et les cieux annonceront sa justice au peuple qui doit naître, au peuple que le Seigneur s'est préparé ».
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Conseil de lecture :
« TROIS MESSAGERS POUR UN SEUL DIEU »
Roger Arnaldez. (Albin Michel, 1991, poche, 8,90€)
En ces temps de conflits et de résurgence du religieux, les différences
dogmatiques entre christianisme, islam et judaïsme se trouvent parfois exacerbées jusqu'à paraître induire de radicales incompatibilités. Or, au-delà des dogmes, on trouve chez les mystiques des trois grandes religions
monothéistes des points de convergence essentiels. Roger Arnaldez met ici en lumière les fondements de cet humanisme religieux commun, qui trouve sa plus haute expression dans la place cruciale accordée au "cœur", à la fois
dans la Bible judaïque, le Nouveau Testament et le Coran. II jette ainsi les bases du seul œcuménisme possible : celui qui va puiser sa légitimité aux sources mystiques des religions.
Un ouvrage fondamental pour qui veut comprendre l'essence de la grande tradition abrahamique.
(Albin Michel, 1991, poche, 8,90€)
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CALEPIN
BIEN TEMPÉRÉ
Je vis en Gaulois lettré, souvent chapeauté, cravaté sauf en Eté. J’écris là où l’envie me pousse. A Dole – ce matin gris mais doux – je me
poste assis sur un banc de bois clair, tout juste en face du numéro 9 de l’avenue Aristide-Briand. L’ancien conservatoire de Musique chantait à cette adresse, quand j’y suivais des cours d’Harmonie. A cette époque
je régissais les notes, aujourd’hui je porte au Net des notes que, pour vous, j’harmonise en vue de quelque sérénade que je vous joue sur un calepin bien tempéré.
Si presque tout passe ou bien lasse dans les endroits d’hier, je demeure et me prélasse, en accord parfait avec le diapason du Temps. Ceci, lors, pour vous certifier
qurester fidèle à soi est gage de longévité sûre. Conservez-vous une mémoire d’ordinateur – pour tout ce qui est vert et bleu dans votre vie ! Viendront des jours où ces clichés, du Passé
positif, seront d’actualité dans l’album de votre Présent.
Je termine ce petit mot pour vous, attablé
près du Doubs entourant le Jardin Philippe. Plus loin, et derrière moi, la Médiathèque de l’Hôtel-Dieu me rappelle qu’en Février 1958, j’y fus opéré pour une appendicite ; lorsque
le site – aujourd’hui prestigieux – était encore le seul hôpital de la ville.
Voici ce que l’on
lit, ce Vendredi 17 Juillet 2020, sur mon calepin bien tempéré ; et que je numérise pour vous.
MYSTÉRIEUSEMENT VÔTRE !
Parvenu au niveau d’une nouvelle écluse le long du canal du temps me réclamant des comptes à
rendre ; je suis porté – depuis ce mois de Juillet 2020 – à répondre mystérieusement aux questions tacites de mes lecteurs du site danois pour lequel Facebook me sert de lien ; mon adresse e-mail n’étant
communiquée que par mes deux sites littéraires. Ainsi donc s’est établi entre nous un mode de communication paranormale ; ma seconde devise étant : « Rien à vendre et pas de comptes à rendre »
Ce qui fait que, des nombreux messages que je reçois, je discerne bien des intentions de questions. Mon intuition conforte ce dialogue unique par la seule force de la pensée - cette pensée qui agit, même sur la matière ;
de sorte que je réponds à des questions qui – en noir sur blanc numérique – ne m’ont jamais été posées. Par ailleurs – et pour ensorceler le tout – cinq minutes avant d’ouvrir mon
calepin pour vous écrire ce que vous lisez à l’écran ; je n’avais rien à vous dire ; j’avais simplement reçu l’ordre de me préparer pour écrire
Il est 15h 40 à l’ombre de l’église Saint-Gervais de Tavaux-Village dans le Jura. Il m’a suffit d’ouvrir le carnet bleu de 96
pages pour vous en noircie deux, de pages, avec le crayon de papier qui me suis également partout au quotidien dans mes sorties d’ermite extraverti.
Rien ne me lasse de ce qui me parvient de vous ; et toujours j’entrevois le filon sur lequel doit œuvrer mon alchimie.
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BONNES FOURNÉES.
Mon devoir d'état et d'étaler des mots
sur la planche à Lettres ; d'une pâte étale et prête à s'enfourner pour la cuisson du Temps. Si la fournée est bâclée, rassis ou moisis apparaissent mes feuillets au bout de quelques décennies.
Alors je jette en miettes aux oubliettes du nouveau Présent, ce qui fut coulé trop vite, au Passé, dans mes moules à vers ou bien à proses. Vu le nombre des pages à l'étable de mes e-books, j'estime à
1% la quantité des textes pour l'autodafé. Quant aux révisions, elles représentent la part de l'ablation des grains et des scories crues qui gâtaient la surface de certaines viennoiseries et pains aux céréales
rimés. J'avoue que, depuis bientôt sept années, mon devoir d'état – face à l'étal de mes spécialités-maison revisitées – est penché sur ma planche à Lettres que je passe
au crible. Mais, pour un paresseux intellectuel, cette révision s'étire et s'éternise... Toutefois je barde ma conscience professionnelle à ne livrer que des produits finis aux sélectes consommateurs que vous êtes ;
lectrices et lecteurs de maints horizons francophones. A l'heure, séante, il appert que 11 e-books attendent encore la relecture terminale. Cet état de latence me rappelle qu'un jour - dans trente ans, trois ans ou bien trois mois - tous
les livres pourraient disparaître. Mais conditionnelles demeurent les prophéties. Alors, je persiste à enfourner mes pains de mots, considérant presque mes écrits numériques comme passés dans le domaine public.
L'intuition d'un CAMN (Cercle des Architectes du Monde Nouveau) me voit initier la gratuité de mes productions. Ayant reçu gratuitement je donne gratuitement. Quant aux utilisations frauduleuses de ce qui vient de ma plume ; je me décharge
de toute responsabilité et n’en ai cure – sachant que, de nos jours hypothétiques quant à leur futur, l'on récolte quasiment tout de go ce que l'on sème. Plus que jamais le Karma réagit sans surseoir ;
et moi je puis m'asseoir en ne doutant jamais de l'immanente justice réparatrice pour qui l'on a lésé. 327 à 586 visites hebdomadaires depuis le début 2020 honorent mon site danois – le site des « pièces
détachées » de l’e-bookographie générale du site allemand jimDo. www.nicolas-sylvain.jimdo.com
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LE KARMA DE LA VILLE NATALE
« Ce Nicolas Sylvain il faut le démolir ! »
(Année quatre-vingt-dix ; avant Dijon-le-Monde).
L’en-ne-mi, pardonné, s’en est allé gésir.
Je suis resté bâti ; maints lecteurs à la ronde.
« On ne tourmente pas les arbres stériles. Ceux-là seuls sont bâtis de pierres, dont le front est couronné de fruits d’or… Plaignons les artistes qu’on épargne.
Ils resteront à mi-chemin, paresseusement assis. Quand ils voudront se relever, leurs jambes courbatues se refuseront à marcher. Vivent mes amis les ennemis ! Ils m’ont fait plus de bien, dans ma vie, que mes ennemis les amis ! »
Romain Rolland – « Jean-Christophe » – Le Livre de Poche – Tome 3, page 442)
« Carriériste
petit »
dans Landernau.
Mondialiste au crédit
des
Temps nouveaux ;
J’ai fui le vain des palmes
académiques,
Pour la renommée calme
et numérique.
Pontifier comme un coq
sur son fumier ?
O ! Le fatal estoc
pour mon plumier.
J’ai couru les visas,
offrant
mes feuilles ;
Au lieu de croupir là
dans un cercueil.
Lectorat chéri, lors,
tous à la ronde :
Pour, sans frontière et forts,
sauver le Monde !
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ACTA FABULA EST ! *
Le temps du compte est là.
Encor la frime et la
Voix de Dieu va tonner ;
Partout le glas sonner.
Lors, au feu qui délivre,
Brû-le-ront
tous les livres.
C'est fini de briller,
Auteurs, il faut prier !
Vous avez des fusibles ?
Alors lisez la Bible !
Avez-vous du courant ?
Donc lisez le Coran !
Et vous les boutiquiers
Qui trop souvent tiquez
Sur le fait d'un seul Dieu ;
Sortez vos linceuls pieux !
Fini vos damnées frasques
Apostats : bas les masques !
Vers son Temple intérieur
S'enfuit le vrai prieur.
Satan très bientôt livre
Au feu e-books et livres.
Le Temps du compte est
là ;
Sauvons nos âme, eh là !
J'ai vécu cet Avent
Tel un Carême avant
De renaître à Noël ;
L'Enfant-Iéshoua' me hèle.
Ouvrier apathique
-Veule
et cyclothymique-
Désormais à plein temps
Je vivrai dans le vent
Des appels de Marie.
Sous les yeux des impies
J'éclos de nouveaux vers.
Pour sauver l'univers
(*La farce est jouée).
Mercredi 23 Décembre 2020.